Indications et contre-indications de l'EMDR

Sous-tendue par un modèle théorique, le modèle du Traitement de l’Information Adaptatif, ou modèle TAI (Solomon et Shapiro, 2008 ; Shapiro, 2001, 2007), l’EMDR s’est développée dans le traitement des événements de vie négatifs au-delà du traumatisme (Logie, 2014) défini par le DSM-IV (APA, 2000) et depuis peu par le DSM-V (APA, 2013). En effet, la plupart des grands syndromes psychopathologiques trouvent leurs origines dans des événements de vie douloureux comme le précise la métaphore explicative du TAI pour le traitement EMDR (Tarquinio et Tarquinio, 2015). L’EMDR peut donc être proposée aux patients concernés par (liste non exhaustive) : Des troubles anxieux comme : Les phobies, de Jongh et al.,(2002) ; Le trouble anxieux généralisé, Gauvreau et Bouchard (2008) ; Le trouble panique, Fernandez et Faretta (2007), Feske et Goldstein (1997) ; Le trouble obsessionnel compulsif, Marr (2012) ; Des troubles de l’humeur : Unipolaire chez l’adolescent, Bae et al., (2008) et chez l’adulte, Hofmann et al., (2014) ; Bipolaire, Oh et Kim (2014) chez l’adulte). Des troubles psychotiques (Croes et al., 2014) ; De troubles de la personnalité dont les personnalités limite, Brown et Shapiro (2006), et dissociative, Lazrove et Fine (1996), et les pathologies complexes de la personnalité, Fensterheim (1996) ; Des addictions avec substance, Hase et al., (2008), Zweben et Yeary (2006) et sans substance (le jeu, Henry (1996), le sexe, Cox et Howard (2007) ; De troubles somatiques et somatoformes comme …

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Emmanuel Augeraud

Augeraud, E. (2019). In E. Zimmermann, B.-J. Brennstuhl, L. Cornil, H. Dellucci, M. Iracane-Coste, O. Piedfort-Marin, J. A. Rydberg, M. Silvestre, & P. Tarquinio (Eds.), Pratique de la Psychothérapie EMDR (pp. 45-57). Ile-de-France, France: Dunod. French