Corrélats neurobiologiques des traumatismes et de l’état de stress post-traumatiqueNeurobiological correlates of trauma and post-traumatic stress disorder

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Description

Depuis les premières études de neuro-imagerie fonctionnelle portant sur l’ESPT réalisées dans les années 1990, l’amygdale a été identifiée comme une zone de plus grande activation chez les patients souffrant d’ESPT (Bremner et al., 1995a ; van der Kolk, 1997 ; Rauch and Shin, 1997). En effet, plusieurs études ont découvert une activation accrue de l’amygdale chez les patients souffrant d’ESPT par rapport aux groupes de contrôle sains (revue de Francati et al., 2007 ; Patel et al., 2012). Cette hyperactivation expliquerait l’incapacité à mettre fin aux stimuli effrayants, un élément habituel du tableau clinique de l’ESPT. En fait, l’amygdale est impliquée centralement dans l’interprétation de la valence émotionnelle de l’information entrante, et elle joue un rôle déterminant dans le mécanisme de réponse à la peur.Plusieurs études ont montré une réceptivité accrue de l’amygdale, impliquant une réponse inattendue à la peur, aux stimuli liés à la menace, et aux stimuli ambigus et incertains (Sander et al., 2003 ; Herry et al., 2007). Le degré d’activation de l’amygdale est également corrélé à la sévérité de l’ESPT et à l’anxiété auto-déclarée (Shin et al., 2006 ; Scaglione et and Lockwood, 2014). Il est également intéressant de noter qu’une amygdale hyperactive n’est pas spécifique à l’ESPT, mais est également constatée dans d’autres troubles de l’anxiété (Etkin et Wager, 2007). Alors que l’activité accrue du débit sanguin régional dans cette structure est un résultat commun à de nombreuses études TEP, à ce jour il n’existe pas de preuves vraiment incontestables établissant un lien entre des volumes anormaux de l’amygdale et l’ESPT (Shi…

Since the first functional neuroimaging studies of PTSD in the 1990s, the amygdala has been identified as an area of ​​greatest activation in PTSD patients (Bremner et al., 1995a; van der Kolk, 1997; Rauch and Shin, 1997). Indeed, several studies have discovered increased amygdala activation in PTSD patients compared to healthy control groups (review by Francati et al., 2007; Patel et al., 2012). This hyperactivation would explain the inability to stop frightening stimuli, a common element of the clinical picture of PTSD. In fact, the amygdala is centrally involved in interpreting the emotional valence of incoming information, and it plays a key role in the fear response mechanism. Several studies have shown increased receptivity of the amygdala, involving an unexpected response to fear, threat-related stimuli, and ambiguous and uncertain stimuli (Sander et al., 2003; Herry et al., 2007). The degree of amygdala activation is also correlated with PTSD severity and self-reported anxiety (Shin et al., 2006; Scaglione et and Lockwood, 2014). It is also interesting to note that an overactive amygdala is not specific to PTSD, but is also seen in other anxiety disorders (Etkin and Wager, 2007). While increased regional blood flow activity in this structure is a common finding in many PET studies, to date there is no truly compelling evidence linking abnormal amygdala volumes to PTSD. (Sh…

Format

Book Section

Language

French

Author(s)

Sara Carletto
Marco Pagani

Original Work Citation

Carletto, S., & Pagani, M. (2017). [
Neurobiological correlates of trauma and post-traumatic stress disorder
]. ITarquinio, C., Brennsthul, M., Dellucci, H., Iracane-Coste, M., Rydberg, J., Silvestre, M., & Zimmermann, E. (Eds), Pratique de la psychothérapie EMDR (pp. 219-234). Paris: Dunod. French

Citation

“Corrélats neurobiologiques des traumatismes et de l’état de stress post-traumatiqueNeurobiological correlates of trauma and post-traumatic stress disorder,” Francine Shapiro Library, accessed April 28, 2024, https://francineshapirolibrary.omeka.net/items/show/28924.

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